- J'achète mes légumes chez un producteur à 2 km de chez moi;
- Certains diraient que je me sape comme un clodo;
- Mon eau vient d'un puits (pas de branchement chez Véolia);
- Difficile d'aller ailleurs que chez EDF sans se faire encore plus entuber par un groupe capitalistique qui parasite la production d'EDF;
- Chez moi, pas de FAI indépendant, et je ne capte qu'Orange;
- Je n'utilise plus google que pour ce défunt blog;
- Je n'utilise aucun produit Microsoft ou Apple;
- Mon téléphone est un Android (ne venant à aucun prix de Samsung);
- Bien sûr, je ne suis pas "sur Facebook";
- Je n'ai acheté qu'une fois chez Amazon, c'était sur .co.uk pour gruger un e-book en anglais non dispo en france;
- Les bagnoles de la famille ont respectivement 8 et 17 ans;
- Ma banque, c'est la poste;
- Ma complémentaire c'est la MGEN, et je suis assuré à la Maif;
- Et surtout j'ai un chat local et durable;
- ...[1]
Enfin, bref, j'évite les multinationales autant que faire se peut, sans pour autant m'ériger en martyr de toutes les bonnes causes !
[1-2.]
Donc, comme annoncé, j'ai réfléchi.
Et je ne souhaite pas que des retraités américains, fonds de pension, banques et autres rapaces puissent, narquois, regarder mes colères et se dire :
"Encore, mouton, encore, pendant ce temps, le cours de ta colère monte au NYSE ! "
Et j'en tire donc la seule conclusion qui s'impose : je quitte
#Twitter. Quoi qu'il en soit, Pourrito était devenu mou du genou. Et l'entre-étripage des copains de gauche me fatigue.
Aussi, je vous dis au revoir, sans regret ni effusions oiseuses, et surtout, cette fois, sans retour.
Pourrito.
Notes :
[1] - Tu peux toujours t'évertuer à vouloir me signaler que la poste n'est plus ce qu'elle était ou que la Maif ceci cela, je n'en ai rien à foutre, parce que :
1. Je le sais et je t'emmerde
2. je te re-emmerde
3. tu peux pas commenter, ni me répondre sur Twitter