04/01/2014

Jean-Marc de l'Aéroport ou Neuneu L'avion

Je lisais ce matin, un article particulièrement éclairant de Jacques Bankir sur Citizen-Nantes, intitulé Projet d’Aéroport du Grand Ouest : "Rien ne paraît crédible".

Au regard d'une multitude d'autres prises de positions publiques qu'il serait oiseux de répertorier ici, les divers arguments avancés dans cette lettre ouverte me semblent particulièrement fondés. Et s'ils ont attiré mon attention c'est qu'ils abordent des problèmes sous un angle différent de ce que l'on trouve généralement ailleurs. Ces considérations laissent effectivement augurer de l'échec cuisant et inéluctable que représentera cette lubie pharaonique, dévastatrice et futuriste des années 60 que porte à bout de bras l'actuel premier ministre.

La noblesse des grands cons, ça doit se distinguer même dans la nuit.[1] 


Aussi, plutôt qu'attendre 20 ans pour se réjouir vainement d'avoir eu raison, je propose, que l'on réinstaure en France une espèce de noblesse des grands travaux. De cette façon, celui réellement utile et marquant resterait glorieusement accolé au nom de son instigateur et de sa descendance, mais surtout, ceux beaucoup plus nombreux, hargneusement défendus par de vulgaires gratte-papier sans envergure, talent, ni vision autre que leur Ego démesuré se verraient, à jamais, affublé du nom de leur échec. Hein, oui, Jean-Marc ?

Aussi, afin que son nom ne retourne pas au légitime anonymat dont la charge de chef du gouvernement l'a malencontreusement sorti, je propose un premier anoblissement :

Aka Neuneu L'avion

C'est certes un peu long, aussi proposé-je également qu'on autorise les titulaires de ces titres à opter pour un nom usuel, conservant uniquement le nom de leur réalisation - à l'exclusion de toute autre possibilité, ici :

 Jean-Marc de l'Aéroport.

C'est peu de chose, mais le Jean-Kévin de l'égotiste en sous-chef aura l'air bien con à l'école quand tous ses copains se foutront de la gueule de son crétin de paternel prétentieux.

Et ça fera sûrement réfléchir les suivants...



Notes : 
[1] Merci à A.E. Berger pour cette magnifique maxime.