23/01/2014

Francis & Emil

Ma confiance absolue en Emil Cioran m'a forgé, comme forge un homme chacune des croyances qu'il décrète indispensables. L'on devient ce que l'on vénère. L'on n'est que ce que l'on cultive. Et à cultiver la noirceur, à se complaire dans l'apologie du suicide, on en devient un petit Cioran. Sans talent, sans son histoire douteuse, sans ses côtés sombres, sans plus de courage que lui, mais avec les mêmes certitudes, les mêmes attirances, les mêmes détresses...

Je ne sais plus par quel chemin le décès de celui-ci (Cioran donc, suivez un peu !) m'a conduit à l'œuvre immense de celui-là (Francis Bacon), mais toujours est-il que ce n'est qu'à cette occasion que j'ai enfin découvert ce peintre immense... Quel choc ! Quelle beauté ! Quelle violence ! Quelle puissance !
... Ces à-plat de couleur, ces formes torturées, ces transfigurations psychologiques.. 

Bref, je ne vais pas vous faire un cours, ni même essayer de passer pour un artiste ou un intello... j'en serais bien incapable ...

C'est juste une œuvre qui me fait vibrer et que j'ai envie de vous faire partager.
Vous trouverez ici une archive contenant une quinzaine de tableaux que j'ai publiés ce jour sur Twitter.

Dont ceux-ci...

Portrait De George Dyer en train de parler

Figures en mouvement

Figure en mouvement

Tête VI - 1949

Seconde version du "Triptyque, 1944

Étude de corrida I et II