29/10/2013

Euuuuuuurop - IV Mer, le retour

Le journaliste Jean Quatremer s’acharne sur Mélenchon

… et menace des militants pour crime de lèse-Quatremer
     Au soir du 24 mars, Jean Quatremer a présenté ses excuses à Mélenchon, pour l’avoir accusé d’être d’antisémite. Mais le lendemain, Quatremer fait de nouveau l’abjecte association, et de nouveau accuse Mélenchon d’être antisémite, dans son article « Mélenchon ou la brutalisation du débat public ». D’abord, il explique qu’avoir des « relents d’antisémitisme » et utiliser un « sifflet à ultra-sons antisémite » n’est pas synonyme d’être antisémite. Puis il explique qu’il ne s’est excusé que pour mieux développer son accusation le lendemain, ce que la limite de 140 signes sur Twitter ne permet pas. Extraits :
Pourquoi « relents d’antisémitisme » ? Parce que c’est bien de cela qu’il s’agit : Moscovici est juif, ses grands-parents sont originaires d’Europe centrale et orientale, il ne l’a jamais caché, et Mélenchon qui a milité dans le même parti que lui pendant près de 30 ans le sait parfaitement. Dire qu’il ne pense pas « français », c’est remettre en cause son identité française, c’est flirter avec cet antisémitisme d’extrême droite qui fait des juifs – forcément toujours un peu apatrides et donc qui ne pense pas français – les fourriers du capitalisme international (« il pense finance internationale »). Mélenchon, un homme cultivé qui connaît son histoire, ne peut pas plaider l’ignorance de ce que sa saillie évoque. Mais, attention, je ne dis pas qu’il est antisémite, car je ne le crois pas. Simplement, il joue avec les mots et les mémoires pour s’attirer les sympathies d’une certaine France moisie. Comme je le dirais un peu plus tard, il utilise un « sifflet à ultra-son antisémite ».
[...]
« Si j’avais connu la teneur exacte de ses propos, je n’aurais pas fait de tweet, tout simplement parce que démonter qu’il s’agit bien d’un appel à la haine contre Moscovici exige bien plus de 140 signes. C’est pour cela que j’ai présenté mes excuses dimanche soir : critiquer quelqu’un sur des propos tronqués n’est tout simplement pas de bonne méthode journalistique. Pour ma défense, je dirais qu’il est très rare que l’AFP se plante. Et qu’on ne me dise pas que je n’avais qu’à vérifier : je ne vais pas à vérifier chaque propos que tient une personnalité politique (surtout qu’en l’occurrence Mélenchon a toujours refusé de me parler).
Mais, sur le fond, je pense que cela ne change rien. Posez-vous la question : pourquoi deux journalistes professionnels (celui de l’AFP et du Figaro (1)) ont-ils entendu la même chose ? De même, pourquoi Mélenchon, qui s’est défendu de l’accusation d’antisémitisme à la tribune, n’a-t-il pas nié les propos que lui prêtait l’agence de presse ? Tout simplement parce qu’ils s’inscrivaient dans un contexte et que Mélenchon a bien voulu dire ce que les deux journalistes ont entendu. »
Donc selon monsieur Quatremer, Mélenchon a des « relents d’antisémitisme », utilise un « sifflet à ultra-son antisémite »… mais n’est pas antisémite.
Le journaliste Jean Quatremer a menacé le blogueur Nathanaël Uhl de procès en diffamation pour une citation inexistante (pourtant lui-même s’est servi d’une fausse citation pour accuser Mélenchon d’antisémitisme). Contre Nathanaël Uhl qui a fait un jeu de mots sur son nom (Quatremerde), il a aussi menacé de porter plainte. Puis Quatremer a qualifié les commentateurs de « cons »