24/01/2013

la tirade d’Hollandréou

Attention : je ne suis pas l'auteur de ce texte (et croyez bien que je le regrette)

A lire sur les dessous de Bruxelles

« Moi président de la République » : la tirade d’Hollandréou


C’était en mai 2012. Le candidat à la présidence de la République F. Hollandréou se lançait, lors d’un débat télévisé, dans une longue tirade en forme d’anaphore qui restera gravée dans les mémoires. S’ensuivit une brutale chute de popularité qui coûta la victoire au candidat socialiste - une victoire jusqu’alors pourtant quasiment acquise. Nous avons retranscrit ici la tirade du candidat malheureux :
  • « Moi président de la République » : la tirade d'Hollandréou Moi Président de la République, je signerai des deux mains le traité budgétaire européen, qui justifiera a posteriori le renoncement à toute politique de « changement ».
  • Moi Président de la République, je couperai dans les dépenses publiques au nom de la rigueur budgétaire, en prenant bien garde de ne pas taxer davantage les riches, ou alors de manière symbolique, pour ne pas les « étrangler ».
  • Moi Président de la République, j’exonérerai encore davantage les grandes entreprises de cotisations sociales, et j’augmenterai en contrepartie la TVA, parce que les pauvres sont certes pauvres, mais ils sont plus nombreux.
  • Moi Président de la République, je soutiendrai les propositions du MEDEF, au nom de la « compétitivité », pour faciliter les licenciements, et faire prévaloir les accords particuliers sur le droit du travail. Je mettrai en cause le caractère généraliste, territorial et indépendant de l’inspection du travail.
  • Moi Président de la République, je prendrai garde à ce que les groupes qui licencient en France puissent le faire en l’absence de toutes entraves, si ce n’est la signature d’accords qu’ils seront libres de ne pas tenir.