En cette indolente après-midi où de ma main droite j'agaçais mollement mon cuir pas si chevelu, tandis que de la gauche je pompais distraitement sur mon e-cigarette Innokin™, et vaquais à de bien futiles occupations telle que lire un roman Gallimard™ (de l'autre main), il me revint en mémoire qu'hier Pourrinette s'était plainte auprès de moi de la faible autonomie de son vieil ordiphone HTC®…
Après une rapide recherche sur Qwant™, je découvre ravi que la batterie se change aisément. Quelques clics plus tard, la Fnac™, Amazon™, et quelques autres enseignes bien de chez nous, me proposent pour la modique somme de 17€ frais de port compris, de prolonger la vie dudit ordiphone (HTC®, vous l'ai-je dit ?) Je sors ma Visa® (de La Poste™) et procède à l'achat. Fort et fier de cette substantielle économie – puisque n'étant pas tenu de racheter un mobile neuf chez Orange® – j'ouvre mon Firefox™ et vais naïvement sur Twitter™ annoncer à la face du monde ébahi mon exploit surhumain : nous ne serons pas obligé de changer un téléphone (de marque HTC®) qui, au demeurant, fonctionne encore parfaitement bien, exception faite de cette satanée batterie.
Mal m'en a pris. Il faut toujours se méfier sur Twitter™, le révolutionnaire en croûte de porc synthétique(©Pourrito) veille, et, tel un Pécuchet(©Flaubert) de Prisunic®, bondit hors de sa boîte au moindre écart. Or, j'avais commis un impair. De ces impairs qu'une vie de pénitence ne suffit point à racheter (©Jesus Fan-Club)
Quelle était donc cette faute, cette très grande faute que j'avais commise ?
J'ai cité la marque du téléphone (que je tairai pour ne pas faire de publicité à HTC®). Pire, j'y ai même accolé un # des plus obscènes, révélant mes sordides préoccupations bassement matérialistes – pas au sens marxien du terme, hein, non, non, au sens de vil et veule consumériste, tout entier accaparé à générer des revenus pour les marques fétiches qui font de ma vie un monde féerique de bonheur non partagé, noyé que je suis dans mon amour des choses et des possessions.
Honte ! Honte à moi ! Honte sur moi ! Alors que je pourrais tranquillement, sans rien dire à personne m'acheter un joli iPhone® tous les deux ans, sans m'adonner à cette bassesse qui consiste à être fier d'avoir fait des économies…
Ainsi, selon le théorème bancal dit du « neuneu à iPhone™ », il vaut mieux acheter un iPh… (euh chut chut, pas de marque - ©LesNuls) en silence qu'acheter une batterie à 17€ en citant la marque sur Twitter™. La publicité c'est mal. Et ce d'autant plus que mon pouvoir de prescription est bien connu des milieux hautement autorisés où je traîne régulièrement mes pompes à gland et blazer Barbour® d'assisté à zéro euro mensuel. Ce qui est bien la preuve, pour un cervelet clapotant benoîtement dans un liquide céphalo-rachidien visiblement saturé en THC (Ne pas confondre avec HTC®) ou en flots de bière tiède, que – tenez-vous bien – je suis de droite…
Après une rapide recherche sur Qwant™, je découvre ravi que la batterie se change aisément. Quelques clics plus tard, la Fnac™, Amazon™, et quelques autres enseignes bien de chez nous, me proposent pour la modique somme de 17€ frais de port compris, de prolonger la vie dudit ordiphone (HTC®, vous l'ai-je dit ?) Je sors ma Visa® (de La Poste™) et procède à l'achat. Fort et fier de cette substantielle économie – puisque n'étant pas tenu de racheter un mobile neuf chez Orange® – j'ouvre mon Firefox™ et vais naïvement sur Twitter™ annoncer à la face du monde ébahi mon exploit surhumain : nous ne serons pas obligé de changer un téléphone (de marque HTC®) qui, au demeurant, fonctionne encore parfaitement bien, exception faite de cette satanée batterie.
Mal m'en a pris. Il faut toujours se méfier sur Twitter™, le révolutionnaire en croûte de porc synthétique(©Pourrito) veille, et, tel un Pécuchet(©Flaubert) de Prisunic®, bondit hors de sa boîte au moindre écart. Or, j'avais commis un impair. De ces impairs qu'une vie de pénitence ne suffit point à racheter (©Jesus Fan-Club)
Quelle était donc cette faute, cette très grande faute que j'avais commise ?
J'ai cité la marque du téléphone (que je tairai pour ne pas faire de publicité à HTC®). Pire, j'y ai même accolé un # des plus obscènes, révélant mes sordides préoccupations bassement matérialistes – pas au sens marxien du terme, hein, non, non, au sens de vil et veule consumériste, tout entier accaparé à générer des revenus pour les marques fétiches qui font de ma vie un monde féerique de bonheur non partagé, noyé que je suis dans mon amour des choses et des possessions.
Honte ! Honte à moi ! Honte sur moi ! Alors que je pourrais tranquillement, sans rien dire à personne m'acheter un joli iPhone® tous les deux ans, sans m'adonner à cette bassesse qui consiste à être fier d'avoir fait des économies…
Ainsi, selon le théorème bancal dit du « neuneu à iPhone™ », il vaut mieux acheter un iPh… (euh chut chut, pas de marque - ©LesNuls) en silence qu'acheter une batterie à 17€ en citant la marque sur Twitter™. La publicité c'est mal. Et ce d'autant plus que mon pouvoir de prescription est bien connu des milieux hautement autorisés où je traîne régulièrement mes pompes à gland et blazer Barbour® d'assisté à zéro euro mensuel. Ce qui est bien la preuve, pour un cervelet clapotant benoîtement dans un liquide céphalo-rachidien visiblement saturé en THC (Ne pas confondre avec HTC®) ou en flots de bière tiède, que – tenez-vous bien – je suis de droite…
On a les combats qu'on peut, et foutredieu, Sa Majesté Azimutée des iMerdes (©Pourrito) ne transige pas avec les siens… Quant à mettre en accord ses belles idées de révolutionnaire ikéa™ et ses actes d'achat, c'est visiblement un peu plus compliqué.