Il est singulier de constater à quel point tous les petits nazillons de service, tous les patriotes en peau de zob, les collabos marinistes, les Waffen-FN en tong, tous les OberHauptHaineux, les islamophobes à verrues, les philosophes de gouttière, les Finkielkraut de fosse à purin se targuent de vouloir défendre la France éternelle, sa grandeur, son histoire, son passé, ses racines, ses traditions, mais commencent immanquablement par en martyriser la langue.
Reconnaissons toutefois que ce n'est guère surprenant. Il n'est que de constater la richesse de leurs parcours culturels, le contenu de leurs tweets, la pauvreté des loisirs dont ils se réclament, l'indigence de ce qui leur fait office de pensée pour comprendre que ce ne sont pas les neurones qui les étouffent !
Ravager la langue, c'est réduire sa capacité à penser, à s'exprimer. Détruire la langue c'est appauvrir le concept, c'est éliminer la nuance. Et cela les arrange bigrement ! Pas facile de se défendre contre des arguments rationnels quand on est con comme une bite ! Hein oui, les croyants ? D'où l'intervention obligatoire des dogmes et des vérités assénées. Le pré-mâché sied donc à merveille à ces débiles. L'Histoire simpliste et les
arguments fallacieux que leur servent leurs idoles nauséabondes
alimentent cette incapacité à penser. Leur intérêt bien compris est de simplifier et pervertir la langue, de la réduire à sa plus simple expression pour tuer le débat.
Bien évidemment, il y a une logique à tout cela. Brimés, limités, handicapés qu'ils sont par leur absence de culture, ils sont incapables de théoriser une idée, de s'élever vers l'abstraction des notions et des concepts.
Et c'est par ce langage atrophié, cette indigence de l'expression que ces connards finiront le plus sûrement de tuer ce pour quoi ils ont crû se battre : la France.